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La déportation
Déportation
Musée de la Résistance et de la Déportation
Joseph Lhomenède
En
Allemagne,
et
dans
les
pays
occupés
par
les
nazis
comme
la
France,
des
lieux
de
détention
sont
désignés
comme
«camps
de
concentration».
Ils
ont
servi
dès
leur
ouverture
à
l’enfermement
des
opposants
politiques
et
des
minorités
persécutées.
Les
camps
de
concentration
sont
construits
pour
y
regrouper
une
population
dans
de
mauvaises
conditions
de
vie.
La
faim,
le
froid,
la
maladie
et
le
travail
forcé
ont
raison
à
plus
ou
moins
brève
échéance
de
la
vie
des
détenus.
Ils
sont
appelé aussi «camps de la mort lente».
•
Les camps du système concentrationnaire furent organisés sur le modèle de Dachau, ouvert dès 1933.
•
Les camps et lieux de massacre où furent perpétré des génocides.
•
Les ghettos fermés, comme celui de Varsovie.
Dans
les
camps
et
lieux
de
massacre,
appelés
«camps
d’extermination»,
les
victimes,
sauf
exception,
ne
séjournaient
pas.
Elles
étaient
assassinées
dès
leur
arrivée
:
Sobibor,
Treblinka,
Birkenau,
centres
de
mise
à
mort
annexé
au
camp
de concentration d’Auschwitz.
Ces
camps
d’extermination
se
dotèrent
d’installations
comme
les
chambres
à
gaz,
pour
organiser
les
massacres
de
juifs
et
de
tziganes
notamment.
Il
furent
parfois
commis
par
balles,
perpétrés
par
fusillade
en
rase
campagne
par
des
unités spécialisées.
Un
univers
de
camp
de
concentration
et
de
camps
d’extermination
très
organisé,
mais
régit
par
une
même
idéologie
perverse
fondée
sur
le
racisme,
sur
la
négation
des
valeurs
démocratiques
et
déniant
à
l’homme
ses
droits
les
plus
élémentaires.